







A QUOI POURRAIT RESSEMBLER LA VIE SUR MARS ? LE DÉSERT CHILIEN NOUS FOURNI QUELQUES INDICES.
Si une vie extraterrestre existe sous la surface de Mars, elle pourrait très bien avoir une chose ou deux en commun avec ces populations.
Un rover à énergie solaire est venu rechercher des microbes sous la surface desséchée du désert d'Atacama au Chili en 2013, dans le cadre de la mission Mars 2020 qui à pour objectif de rechercher une forme de vie sur la planète Mars avec le rover Perseverance.

Par exemple, tester un rover conçu pour étudier sur place la planète Mars, le désert d'Atacama est l'endroit idéal. Une équipe internationale de chercheurs fait exactement cela et a récemment découvert quelque chose d'inattendu.

La NASA teste souvent ses rovers dans l'Atacama, qui est peut-être le meilleur analogue de Mars ici sur Terre. Zoe s'était déjà rendue dasn ce désert en 2005. En 2013, elle disposait d'un outil supplémentaire, une perceuse d'1 mètre. Zoe etait également équipée d'un instrument d'analyse du sol.

Les scientifiques ont détecté des micro-organismes dans l'Atacama, et ensuite ces résultats ont été comparés à ce que Zoe a pu faire seule.

Zoe devait suivre un ensemble d'instructions prédéterminées sur la zone à couvrir et les données à collecter chaque jour, en prenant une pause la nuit et en reprenant automatiquement le travail à l'aube. Cela permettait aux chercheurs de vérifier si Zoe était effectivement prête à être laissée seule, avait déclaré Wettergreen.

L'équipement plus complet que pour Zoe, portait le nom d'ARADS (Atacama Rover Astrobiology Drilling Studies), déjà testé en février 2016. Ils ont testé trois nouveautés: un laboratoire de chimie portable, un système de détection de vie offert par le Centre d'Astrobiologie d'Espagne, capable de recherche des composés biologiques en effectuant divers tests biochimiques et un nouvel outil capable d'isoler les acides aminés à partir de très petits échantillons liquides.
Les tests ont eu lieu à nouveau en février 2018 et 2019, afin d'être prêts et à la pointe de la technologie avant la mission finale de 2020.

Les sols les plus semblables à Mars sur Terre existent dans le désert d'Atacama. Ils sont secs, pauvres en nutriments et extrêmement salés et alcalins. Le but de la mission d'essai du rover était essentiellement de tester la viabilité du forage sous la surface pour récupérer des échantillons qui pourraient ensuite être examinés pour d'éventuelles «biosignatures» martiennes, les signes chimiques que la vie existait autrefois (ou existe peut-être encore) sur Mars.

Ce qu'ils ont trouvé était tout à fait inattendu. Les échantillons de sol souterrains recueillis par le rover d'essai possédaient en effet des bactéries capables de se développer dans des sols extrêmement salés et alcalins.
Mais plus incroyable était le fait que ces communautés bactériennes étaient réparties dans des formations zonifiées, un signe majeur que ces populations étaient suffisamment avancées pour s'organiser de manière à tirer le meilleur parti d'une quantité limitée de ressources. Plus bas, jusqu'à 80 centimètres sous terre, l'équipe a découvert qu'un groupe spécifique de bactéries était capable de survivre car il avait appris à métaboliser le méthane, gaz à effet de serre.
Ces découvertes sont passionnantes parce qu'elles montrent que les bactéries sont suffisamment résistantes pour survivre aux conditions difficiles du sous-sol d'Atacama, suffisamment spécialisées pour faire face à une quantité limitée de ressources et de nutriments, et suffisamment évoluées pour métaboliser le méthane. Ces bactéries repoussent clairement les limites de survie dans un milieu inhabitable. Alors pourquoi ne pas imaginer une vie extraterrestre sur Mars !